Excellent roman à plusieurs point de vue. L’auteur confirme son talent à conter les failles et les grandeurs de l’âme humaine.
Une histoire sordide, genre Zola, qui se passe à la campagne entre des riches patrons et une pauvre servante. Classique situation mais loin d’être une intrigue classique.
Belle écriture, parfois poétique, quelques passages – mais peu – que j’ai dû relire deux fois. Description avec des mots et des phrases absolument géniales.
Quatrième couverture
« Mon père, on va bientôt vous demander de bénir le corps d’une femme à l’asile.
—Et alors, qu’y a-t-il d’extraordinaire à cela ? demandai-je.
—Sous sa robe, c’est là que je les ai cachés.
—De quoi parlez-vous ?
—Les cahiers…Ceux de Rose. »
Ainsi sortent de l’ombre les cahiers de Rose, ceux dans lesquels elle a raconté son histoire, cherchant à briser les secrets dont on voulait couvrir son destin.